En 2013, en Roumanie, quatorze ouvrages et articles scientifiques ont été publiés par des détenus. En 2014, ce chiffre est passé à 89. En 2015, à 338… Un intérêt spontané pour la science dans les prisons roumaines ?
Plutôt un filon pour ceux qui ont du mal à supporter leur séjour derrière les barreaux : depuis 2013, une loi dans ce pays permet aux prisonniers qui publient une dissertation scientifique de bénéficier d’une remise de peine pouvant aller jusqu’à trente jours, ce travail étant reconnu d’intérêt public.
La manière dont les détenus se sont emparés de l’opportunité relève désormais du phénomène « hors de contrôle », selon la ministre de la Justice, Raluca Prună, qui a annoncé vouloir modifier la loi le plus rapidement possible…
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